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Résumé :
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Récemment inscrite dans le code pénal français et présente dans le droit international depuis les procès de Nuremberg, la notion de crime contre l'humanité qualifie, au-delà des atrocités commises en temps de guerre, les actes par lesquels des hommes effacent sur d'autres hommes jusqu'aux signes de leur humanité. Ainsi, tout comme le désordre révèle l'ordre qu'il détruit, ces crimes signalent par leur inversion, le principe de l'humanité contre lequel ils opposent leur refus diabolique : l'exigence de sens et d'échange raisonné par où l'homme s'élève à l'humanité.
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